Prendre la décision de débuter un traitement antidépresseur ne doit jamais se faire sur un coup de tête. La question doit avoir été mûrement réfléchie et discutée avec un professionnel de santé. Cette décision est souvent accompagnée de doutes, de peurs et parfois même de culpabilité. Encore aujourd’hui, dire tout haut qu’on prend des antidépresseurs n’est pas chose facile. 

Pourtant, face à une dépression sévère, ces médicaments peuvent jouer un rôle décisif dans le processus de rétablissement et même sauver la vie de la personne qui souffre d’un épisode dépressif. 

Dire qu’on a commencé la prise d’un antidépresseur est parfois perçu comme une défaite, autant par les autres que par toi-même. Or, la dépression est une maladie et non un manque de force. 

Accepter de prendre des antidépresseurs - Regard des autres

Le regard des autres peut être une vraie forme de souffrance. Beaucoup hésitent à commencer un traitement de peur du jugement. On associe encore trop souvent prise d’antidépresseurs à « faiblesse », à tort. Il est essentiel de rappeler que traiter la dépression, ce n’est pas fuir ou renoncer. C’est, au contraire, faire preuve d’un courage immense. Et cela mérite d’être valorisé. Si tu arrives à accepter cela, tu devrais t’en féliciter. 

D’autre part, de nombreuses personnes redoutent l’impact des antidépresseurs, notamment à cause de leurs effets secondaires, des symptômes de sevrage, ou encore de la crainte de devenir dépendant(e). Ce sont des freins compréhensibles et  légitimes, sur lesquels il est important de faire la lumière, sans tabou.

Les antidépresseurs sont des médicaments puissants, et comme tout traitement, ils comportent des risques. Certains ressentent des effets comme : 

  • la nausée en début de traitement 
  • une baisse de la libido
  • une prise de poids
  • une sensation de détachement émotionnel

Ces effets ne surviennent pas chez tout le monde et varient d’une personne à l’autre. Il est important d’en parler avec ton médecin pour ajuster la posologie, voire changer de traitement si nécessaire.

Accepter de prendre des antidépresseurs - Détachement

Il existe plusieurs types d’antidépresseurs. Les plus connus sont les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), mais on retrouve aussi les tricycliques, les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), ou encore les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO). Tous ont un mode d’action différent, des effets secondaires qui varient et tous ne conviennent pas à tout le monde. D’où l’importance de consulter un professionnel afin d’établir lequel te convient le mieux. 

Il faut savoir que les antidépresseurs sont des médicaments qui n’agissent pas dès les premières prises. Leur efficacité réelle peut mettre entre deux et six semaines de traitement à se manifester. Pendant cette période, certains effets secondaires perturbants peuvent apparaître : troubles du sommeil, nausées, vertiges, sensation d’agitation ou de ralentissement dans tes mouvements ou dans tes pensées. Ces manifestations sont généralement transitoires et tendent à s’estomper au fil des semaines. 

C’est aussi une période où tu peux avoir besoin d’un accompagnement psychologique solide, car l’attente et les changements d’humeur peuvent être source de découragement. Mettre en place un environnement propice à cette transition est la clé. 

Accepter de prendre des antidépresseurs - Le stress

Le stress est un facteur aggravant de la dépression. Limiter les facteurs qui causent de l’inquiétude est donc une priorité. Essaie de maintenir une certaine routine, nous sommes des êtres d’habitude et nous aimons nos petits rituels quotidiens. Il est aussi important de trouver du soutien psychologique et thérapeutique, cela peut être en réalité, décisif pour ta guérison. 

Sache que l’antidépresseur n’est pas une pilule magique, il ne fonctionne que dans le cadre d’un traitement holistique. Ils peuvent aider à stabiliser l’humeur, à soulager les symptômes de dépression, mais ils ne permettent pas, à eux seuls, de résoudre les causes profondes du mal-être. C’est pourquoi il est toujours recommandé de les associer à une thérapie, à un accompagnement, à une démarche globale qui prend en compte ton être au global.

Pour accompagner les traitements médicamenteux, il est conseillé d’opter pour la thérapie cognitivo-comportementale, le sport, une meilleure alimentation ou la méditation. Il a été prouvé que la méditation réduit considérablement les symptomes de la dépression. C’est aussi une manière douce de te reconnecter à toi-même, à tes réels besoins. Cette étape est d’autant plus importante qu’elle permet de limiter les risques de rechute (assez élevés en matière de dépression). 

Lorsque le traitement par antidépresseur commence à faire effet, tu peux constater une amélioration progressive des symptômes de dépression : l’envie de se lever le matin, un retour de l’appétit, une réduction des idées noires, une meilleure qualité de sommeil ou encore un regain d’énergie. Ces signaux sont encourageants, mais cela ne signifie pas qu’il faut tout arrêter. 

Accepter de prendre des antidépresseurs - Les bienfaits

Ne fais pas cette erreur courante. Dès que l’on va un peu mieux, on est tenté d’interrompre le traitement. Pourtant, l’arrêt du traitement doit se faire de façon progressive et surtout avec la prise en charge et sous la supervision de ton médecin. Un sevrage mal géré peut provoquer des symptômes de sevrage importants : irritabilité, insomnies, sensations de vertige ou de « décharges électriques ». Diminution progressive et patience sont les maîtres mots pour que cette étape se passe au mieux.

Non. Il existe des cas où la dépression légère à modérée peut être traitée sans médicament. L’activité physique régulière, une alimentation équilibrée, un soutien psychologique adapté, la méditation ou encore des compléments naturels peuvent suffire. Mais cela nécessite de faire appel à un professionnel de santé pour évaluer la situation. En réalité, ce qui compte le plus, antidépresseur ou pas, c’est d’agir. La prise en charge rapide est essentielle pour éviter que la dépression ne s’aggrave.

Contrairement aux anxiolytiques, les antidépresseurs ne provoquent pas de dépendance physique. Mais ils peuvent créer un attachement psychologique à long terme. Là encore, le rôle du médecin est clé pour t’accompagner dans les différentes phases de la prise en charge, du démarrage jusqu’à l’éventuelle diminution progressive

Néanmoins, tu as le droit de ne pas vouloir prendre d’antidépresseurs. Il est tout à fait légitime d’avoir des réticences. De vouloir explorer d’autres pistes. Ce refus ne doit pas être perçu comme un refus d’aide, mais plutôt comme le désir de trouver un chemin adapté à tes valeurs, ton corps, ton rythme. Tu peux trouver de l’aide dans la thérapie et des changements dans ton mode de vie. 

Ecloria existe aussi pour ça : pour proposer une voie alternative, naturelle et respectueuse, qui ne remplace pas la médecine, mais qui peut l’accompagner ou la précéder pour lâcher prise et retrouver la joie de vivre et les petits plaisirs du quotidien. 

Accepter de prendre des antidépresseurs - Ecloria

Que tu sois dans une phase de questionnement, que tu aies déjà commencé un traitement ou que tu cherches une autre approche, notre méthode Ecloria est là pour toi. Empreinte de douceur et de bienveillance, elle t’aide à traverser la période de transition, à renouer avec ton énergie, à retrouver l’élan intérieur sans brusquer ton organisme. Grâce à des outils puissants mais doux, Ecloria accompagne ton processus de guérison, en respectant qui tu es.

Rappelle-toi. Prendre un antidépresseur, ce n’est ni une honte, ni une obligation. C’est une option parmi d’autres pour traiter la dépression. Ce qui importe, c’est de mettre en place une stratégie personnalisée, de t’écouter, de faire confiance à ton intuition autant qu’à la science. Et surtout, de ne pas rester seul(e) face à la souffrance.

🡪 Parce que oui, il existe des solutions. Parce que oui, tu as le droit d’aller mieux.

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