Le SPM (ou syndrôme prémenstruel) désigne la période du cycle féminin qui précède l’arrivée des règles. Pour beaucoup d’entre nous, c’est une période du mois synonyme de douleurs, de fragilité, de fatigue, et même de vulnérabilité. 

Les symptômes physiques sont nombreux (douleurs au bas-ventre, au dos, aux articulations…). Mais cela ne s’arrête pas là et comprend aussi, une humeur en chute libre, une énergie au plus bas, et parfois, cette impression de ne plus se reconnaître soi-même. C’est pour cela que le SPM mérite toute notre attention et ne doit pas être pris à la légère.

Selon l’Unicef, 1,8 milliards de personnes dans le monde ont leur règles et 40% d’entre elles rapportent avoir besoin d’un traitement pour calmer les symptômes qui surviennent avant leurs règles : le syndrome prémenstruel (SPM) ou, dans ses formes plus sévères et encore trop peu connu, le trouble dysphorique prémenstruel (TDPM)

Au temps de nos grands-mères, la période précédant les règles n’était qu’un “mauvais moment à passer », il fallait “vivre avec”. Aujourd’hui, on reconnaît que cette période peut donner lieu à des symptômes sévères grâce aux avancées médicales. 

En 1953, Raymond Greene et Katharina Dalton mettent un nom sur cette période prémenstruelle. Grâce à leur publication The Premenstrual Syndrome dans le British Medical Journal, les deux docteurs britanniques démontrent que les symptômes survenant avant les règles peuvent être très handicapants pour celles qui en souffrent. 

Le SPM, c’est un  ensemble de symptômes physiques, émotionnels et comportementaux qui apparaît généralement dans la phase lutéale, soit dans les 7 à 10 jours avant les règles, et qui disparaissent avec leur arrivée. Fatigue intense, maux de tête, troubles du sommeil, irritabilité, douleurs musculaires, seins sensibles, crises de larmes, état dépressif, idées noires…

Syndrome prémenstruel et dépression - Le SPM

Certaines femmes vivent cela chaque mois, sans comprendre ce qui leur arrive. Pour d’autres, les symptômes sont si intenses qu’ils impactent leur vie professionnelle, sociale et affective. 

Quand ces symptômes deviennent invalidants, on parle de forme sévère du syndrome prémenstruel ou de trouble dysphorique prémenstruel (TDPM)

Les scientifiques continuent d’explorer les mécanismes biologiques derrière le SPM et le TDPM. On sait que le déséquilibre des neuromédiateurs, en particulier la sérotonine, est un facteur central parmi d’autres comme : 

  • les taux d’œstrogènes et de progestérone qui fluctuent pendant le cycle menstruel. Certaines personnes sont plus sensibles que d’autres à ces fluctuations.
  • le profil génétique qui rend certaines plus sensibles
  • Une réponse exacerbée au stress
  • Une sensibilité aux inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)
  • Des antécédents familiaux de troubles de l’humeur
  • Les taux de sérotonine, le neurotransmetteur régulateur de l’humeur, du sommeil, de la douleur et de l’appétit, souvent inférieur chez les femmes souffrant de SPM
  • Des carences en vitamine B6, en magnésium ou en acides gras essentiels

Des études et publications récentes confirment que certaines femmes atteintes de forme sévère du syndrome prémenstruel ou de TDPM présentent des symptômes de trouble dépressif majeur de manière cyclique. En effet, les fluctuations hormonales influencent, comme vu plus haut, les neurotransmetteurs comme la sérotonine, qui jouent un rôle clé dans la régulation de l’humeur.

Syndrome prémenstruel et dépression - Trouble prémenstruel

Chez certaines, ce déséquilibre entraîne une hypersensibilité hormonale, ce qui veut dire que leur cerveau réagit plus fortement aux variations naturelles des hormones sexuelles féminines (œstrogènes et progestérone), résultat ? Des épisodes dépressifs à répétition. 

Et si tu as des antécédents de dépression, d’anxiété ou de troubles de l’humeur, tu es plus à risque de développer un trouble dysphorique prémenstruel.

Si les signes clés suivants apparaissent de manière cyclique, tu souffres peut-être de SPM intense ou de TDPM : 

  • Tes symptômes apparaissent toujours dans la deuxième moitié du cycle, après l’ovulation
  • Tu ressens une tristesse profonde, de l’irritabilité extrême ou de l’anxiété inexpliquée et même un état dépressif
  • Tu perds tout intérêt pour tes activités habituelles
  • Tu as des idées noires, un sentiment de vide
  • Tu te sens en colère, incomprise, parfois même honteuse
  • Tu remarques des symptômes physiques comme la fatigue, les ballonnements, les douleurs musculaires ou la prise de poids passagère

Si ces signes évoquent quelque chose pour toi, il est essentiel de ne pas minimiser ce que tu ressens

Améliorer ta qualité de vie en vivant avec le SPM ou le TDPM, n’est pas instantanée. Il n’existe malheureusement pas de solution miracle, mais plusieurs pistes de prise en charge sont possibles. Il s’agit d’un ensemble de solutions que tu peux combiner. À toi de composer ta propre boîte à outils en fonction de tes besoins. 

Syndrome prémenstruel et dépression - L’activité physique régulière

Tu l’as sans doute déjà entendu, mais l’activité physique régulière est souvent le remède. Le sport quotidien augmente le taux de sérotonine et réduit le stress, tout en favorisant un meilleur sommeil naturellement. Pas besoin de courir un marathon : une marche rapide, du yoga ou un peu de danse dans ton salon peuvent déjà t’apaiser. N’oublie pas que l’activité doit être régulière pour cultiver ta motivation. Le sport a aussi la faculté d’agir sur la plasticité cérébrale, ce qui boostera les effets des autres traitements pour ton bien-être quotidien. 

Une alimentation équilibrée, riche en vitamines B6, en magnésium, en tryptophane, peut aider ton corps à mieux réguler ses hormones. Même si parfois, tu ressens le besoin d’en engloutir une grosse quantité, limite les sucres rapides et les aliments transformés. 

Dans certains cas, les médecins prescrivent des antidépresseurs nommés ISRS en continu ou uniquement pendant la phase lutéale du cycle. Ces inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine peuvent réduire l’intensité des symptômes, surtout dans les formes sévères du TDPM.

Mais ces traitements médicamenteux ne sont pas toujours bien tolérés, et ils ne conviennent pas à toutes. D’autant plus qu’il ne s’agit pas d’une dépression classique mais d’un trouble de l’humeur passager lié au cycle féminin. D’où l’importance de parler avec un·e professionnel·le de santé pour trouver une solution sur-mesure.

Syndrome prémenstruel et dépression - Traitements médicamenteux

Les TCC sont particulièrement efficaces pour aider à mieux gérer les fluctuations émotionnelles liées au SPM ou au TDPM. Elles t’apprennent à identifier tes schémas de pensées, à les ajuster, et à poser des actions concrètes pour sortir du sentiment d’impuissance.

Syndrome prémenstruel et dépression - Suivre ton cycle

Prendre conscience de ton cycle menstruel peut vraiment t’aider à prendre du recul avec les émotions intenses que tu peux ressentir pendant la phase lutéale. Utilise une application pour noter tes symptômes du syndrome prémenstruel pour comprendre à quel moment ton humeur commence à chuter… tout cela t’aide à mieux t’écouter et à t’adapter.

Si tu ressens l’envie ou le besoin de sortir du schéma “je subis et j’attends que ça passe”, il existe des solutions naturelles, douces, respectueuses de ton corps et de ton rythme.

Par exemple, le programme Ecloria Joya est conçu pour t’accompagner dans ta santé mentale avec bienveillance, il offre des outils concrets, faciles à mettre en place, même quand tu es au plus bas. Pas de pression. Pas de jugement. Rien que du soutien qui t’aide à retrouver ton équilibre émotionnel, jour après jour.

Syndrome prémenstruel et dépression - Ecloria Joya

Ce que tu ressens est réel, légitime, fréquent. Tu peux aller mieux. Il ne s’agit pas de devenir plus forte ou de tenir bon à tout prix. Il s’agit de trouver ce qui t’apaise, ce qui t’aide à faire face, et d’accueillir tes émotions sans honte.

🡪 Et si tu as envie d’explorer un chemin différent, plus doux, plus intuitif… n’oublie pas que Ecloria Joya est là. Pour t’accompagner dans ton cycle, dans tes émotions, et surtout, dans ton retour à toi.

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