Si tu es en arrêt maladie pour dépression pendant ton préavis de départ, il est important de connaître tes droits et les démarches à suivre. La dépression, reconnue comme une maladie par l’Organisation mondiale de la santé, peut entraîner des arrêts de travail prolongés. Dans ce contexte, le code du travail français prévoit des dispositions spécifiques pour gérer cette situation et assurer que tes droits soient respectés. Explorons ensemble les étapes à suivre et les implications d’un tel arrêt maladie pendant la période de préavis. 

Un arrêt maladie est une période pendant laquelle, en raison de ton état de santé, tu ne peux pas exercer ton activité professionnelle. La dépression, en tant que maladie, peut donner lieu à un arrêt de travail. En cas d’arrêt maladie, tu reçois des indemnités journalières versées par la sécurité sociale et éventuellement un complément de la part de ton employeur, selon les conventions collectives applicables.

Si tu souffres de dépression, tu dois consulter ton médecin traitant qui te délivrera un certificat médical d’arrêt de travail. Ce certificat doit être envoyé à la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) et à ton employeur dans un délai de 48 heures. Il est recommandé d’envoyer ce document à ton employeur par courrier recommandé avec accusé de réception pour des raisons de preuve.

En cas de maladie pendant ton préavis de départ, plusieurs scénarios sont envisageables. Selon l’article L.1226-4 du code du travail, l’arrêt maladie suspend le préavis. Cela signifie que la période de préavis est prolongée d’une durée équivalente à celle de l’arrêt maladie. Par exemple, si tu as un préavis de deux mois et que tu es en arrêt maladie pendant un mois, ton préavis sera prolongé d’un mois après la fin de l’arrêt.

Prenons un exemple pour plus de clarté : une salariée a donné sa démission et son préavis de départ est de trois mois. Au bout d’un mois, son médecin lui prescrit un arrêt de travail de trois semaines. La période de préavis initialement prévue est alors suspendue pendant ces trois semaines. Une fois son arrêt maladie terminé, Marie devra encore effectuer les deux mois de préavis restants.

On comprend bien que ce type de situation peut devenir problématique tant pour toi en tant que salarié que pour ton employeur. En effet, tu n’es pas libéré de ton contrat de travail et si tu as pris des engagements ou si tu as de nouveaux projets, ils peuvent être compromis. De même, ton employeur doit pouvoir organiser ton remplacement définitif dans l’entreprise. 

Rappelons que si les dispositions légales et les conventions collectives sont là pour protéger le salarié, il est toujours possible de négocier avec ton employeur pour que le préavis ne soit pas effectué dans sa totalité par exemple si cela vous convient à tous les deux.

Pendant l’arrêt maladie, tu perçois des indemnités journalières de la sécurité sociale. Celles-ci sont versées dès le quatrième jour d’arrêt de travail, c’est ce qu’on appelle le délai de carence. Toutefois, il existe des conventions collectives qui prévoient des dispositions plus favorables pour le salarié. C’est alors l’employeur qui prend en charge une partie ou la totalité de ce délai de carence.

Ainsi si tu es couvert par une convention collective plus favorable, tu peux percevoir un complément de salaire dès le premier jour d’arrêt maladie.

Les indemnités journalières de la sécurité sociale sont calculées sur la base des salaires bruts des trois derniers mois. Elles correspondent à 50 % du salaire journalier de base. Pour un salarié gagnant 2000 € bruts par mois, le salaire journalier de base serait de 65,75 €. Ainsi, l’indemnité journalière versée par la sécurité sociale serait de 32,87 € par jour.

Certaines conventions collectives prévoient un maintien du salaire plus avantageux pour le salarié en arrêt maladie. Par exemple, il peut être stipulé que l’employeur doit verser un complément permettant au salarié de toucher jusqu’à 90 % de son salaire brut pendant les 30 premiers jours d’arrêt, puis 66,66 % les 30 jours suivants.

La dépression est généralement considérée comme une maladie non professionnelle, sauf à démontrer le contraire. En effet, la dépression n’est pas inscrite au tableau des maladies professionnelles. Pour qu’elle soit reconnue comme telle, il faut démontrer la causalité entre ton emploi et ta maladie.

Les indemnités journalières pour une maladie non professionnelle sont calculées sur la base des salaires bruts des trois derniers mois. Il est crucial de fournir un certificat médical et d’envoyer l’arrêt de travail à l’employeur avec accusé de réception pour que l’arrêt soit pris en compte correctement.

Une autre question qui peut te préoccuper est de savoir si ton employeur peut mettre un terme à ton contrat pendant un arrêt maladie.

Le contrat de travail reste en vigueur pendant l’arrêt maladie. L’employeur ne peut pas te licencier pendant cette période pour des raisons médicales. Toutefois, si tu es en préavis, le préavis sera prolongé de la durée de l’arrêt maladie, comme mentionné précédemment.

Le code du travail prévoit une protection renforcée pour les salariés en arrêt maladie. 

L’employeur ne peut pas rompre le contrat de travail en raison de la maladie du salarié, sauf en cas de faute grave non liée à l’état de santé du salarié, ou s’il est impossible de maintenir le contrat pour un motif étranger à la maladie. En cas de litige, tu peux contester ton licenciement devant le conseil de prud’hommes.

Les conventions collectives peuvent prévoir des dispositions spécifiques concernant les arrêts maladie et le préavis. Il est essentiel de se référer à la convention collective applicable à ton secteur d’activité pour connaître les droits et obligations des salariés et des employeurs. Par exemple, certaines conventions collectives peuvent prévoir une prise en charge plus favorable des arrêts maladie ou des délais de préavis différents.

Si la dépression est reconnue comme une maladie professionnelle ou résulte d’un accident du travail, tu bénéficies d’une protection accrue. Les procédures et les indemnités diffèrent légèrement, et tu peux avoir droit à des prestations supplémentaires.

Pour que la dépression soit reconnue comme une maladie professionnelle, tu dois prouver que celle-ci est directement liée à tes conditions de travail. Cela peut inclure des situations de harcèlement moral, de surcharge de travail ou de stress intense. La reconnaissance se fait généralement après une enquête par la CPAM.

  1. La consultation médicale : Obtiens un certificat médical d’arrêt de travail.
  2. La notification à l’employeur et à la CPAM : Envoie le certificat dans les 48 heures.
  3. Les indemnités journalières : Perçois les indemnités de la sécurité sociale et les éventuels compléments de ton employeur.
  4. La suspension du préavis : Le préavis est prolongé de la durée de l’arrêt maladie.
  5. La vérification des conventions collectives : Consulte les dispositions spécifiques applicables.

En somme, la gestion d’un arrêt maladie pour dépression pendant le préavis nécessite une bonne compréhension des droits et des obligations de chaque partie. Le respect des procédures et la communication efficace entre toi et ton employeur sont essentiels pour garantir une transition en douceur et le respect des droits de chacun. La connaissance des différentes conventions collectives et des mises à jour du code du travail est également cruciale pour une gestion optimale de ces situations délicates.

Maintenant que tu sais ce à quoi tu as droit en cas de dépression, tu peux commencer à te concentrer sur ton bien-être. L’arrêt maladie, c’est le moment où tu prends soin de toi.

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