Cette sensation de brouillard mental que tu ressens parfois n’est pas rare. À l’ère où les distractions pleuvent de toute part, on s’ennuie pourtant plus qu’avant. C’est d’ailleurs ce que démontre une étude menée auprès d’adolescents aux états-unis de 2008 à 2017. Tu connais bien ce moment, lourd et pesant où tu n’as envie de rien faire, où même l’idée de se lever du canapé semble t’en demander beaucoup.
Cette flemme passagère cache parfois quelque chose de plus profond qu’un simple manque de tonus. Derrière cette envie de ne rien faire, il peut y avoir un corps et un esprit épuisés ou un cerveau déconnecté de ses vrais besoins, surtout si ces “phases” surviennent souvent. Ici, nous te proposons de décortiquer cette sensation et de te donner quelques pistes pour dire adieu à cette léthargie qui ne cesse d’envahir tes weekends, tes semaines, ton quotidien.
Envie de ne rien faire, juste dormir.
La surcharge mentale peut te vider de toute énergie.
Quand le manque d’intérêt, pour les choses qui t’entourent s’accompagne d’une fatigue intense, peut-être que tu brûles la chandelle par les deux bouts et que tu as trop donné sans jamais recharger tes batteries. C’est souvent à cause d’une surcharge de travail ou d’un trop plein au niveau familial ou relationnel.
Ne rien avoir envie de faire dans ce cas-ci, ce n’est pas être paresseux. C’est souvent le signe que quelque chose cloche dans ton train-train quotidien. Tu t’es peut-être perdu dans des routines automatiques qui ne te conviennent plus. L’épuisement, le burn out, la charge mentale… tout cela grignote peu à peu ton élan vital.
Solution :
- Dans ce cas-ci, le mieux à faire, c’est de prendre un moment pour souffler. Tu peux te tourner vers un médecin afin de parler avec lui d’un possible arrêt de travail le temps de te remettre sur pieds.
- Tu peux aussi penser à ce que tu voudras faire de ce temps de repos pour te ressourcer : une retraite, quelques jours loin du brouhaha quotidien.
Envie de ne rien faire mais je scrolle sur les réseaux…
La fausse vie des autres sur les réseaux sociaux peut te déprimer.
Les smartphones sont d’excellents outils de communication et d’information. Néanmoins, l’utilisation prolongée des réseaux sociaux sont liées aux sensations d’anxiété et d’angoisse d’après les experts en psychiatrie.
Les réseaux sociaux ont pour nous, en réalité, le même effet qu’une machine à sous. C’est l’idée d’une récompense potentielle à venir qui te pousse à continuer. On ne sait jamais combien de “j’aime” une photo va recevoir, qui va l’aimer, ni quand ces “j’aime” vont arriver. On ne sait jamais si on va tomber sur une vidéo qui nous parle ou sur une vidéo qui ne nous intéresse pas du tout. Ce résultat incertain, associé à la possibilité d’un retour gratifiant, peut maintenir les utilisateurs accrochés à leur écran pendant des heures.
En fait, la dopamine, l’hormone du bonheur et de la motivation, est parasitée par des flux incessants d’informations, d’images et de comparaisons. Les réseaux sociaux alimentent notre cerveau en micro-doses de plaisir instantané, qui finissent par dérégler notre système de récompense. On cherche du divertissement rapide, mais à la fin, on ressent un vide, une sorte de fatigue mentale difficile à nommer. Par ailleurs, nos capacités d’attention et de mémorisation sont altérées.
Résultats : tu dors moins, ton sommeil est décalé et peu réparateur. Tu as l’impression d’être en dépression et tu es même sujets aux trous de mémoire…
Solution :
- Essaie de réduire ton temps d’utilisation des réseaux. Tu peux en parler à un proche afin qu’il t’aide dans ta démarche. Par exemple, faites le point ensemble tous les jours. Sinon, utilise l’application “Temps d’écran” de ton téléphone pour paramétrer le temps passé sur les applis sociales.
- Si tu souhaites être plus drastique dans ton approche, supprime simplement les applications de réseaux sociaux qui envahissent ton quotidien. Tu verras que tu retrouveras goût aux autres choses. Comme écouter de la musique, faire des exercices de pleine conscience, prendre soin de toi (automassage, bain délassant, étirements etc. )
Je m’ennuie mais j’ai envie de ne rien faire
L’inertie – c’est parfois un cercle vicieux.
L’ennui se transforme en envie de ne rien faire et vice versa. Il devient alors plus simple de ne plus rien vouloir. L’apathie devient alors un refuge, le flou mental est confortable. Pourtant, si tu choisis cette voix, tu risques de t’enfoncer encore plus dans cet état végétatif.
Solution :
Prends consciemment la décision de sortir de ta zone de confort. Dis-toi que si tu ne brises pas ce cercle, personne ne le fera à ta place. Reprends les activités de tous les jours même simples :
- Vois du monde
- Dessine, peins ou crée quelque chose
- Cuisine un plat
- Vas au sport
- Prends une douche revigorante
- Fais du rangement
Et si c’était la dépression ?
Si tu as tout essayé mais que ta bonne volonté semble vaine, ton état peut être les prémices d’un épisode dépressif, ou le signe d’une fatigue émotionnelle profonde. Les troubles de l’humeur se manifestent de manières très variées, et l’« envie de rien » peut en faire partie. Il est donc important de ne pas minimiser ce que tu ressens.
Si ton état dure depuis plusieurs semaines, que tu perds le goût de tout, que tu es irritable ou triste sans raison, consulte un professionnel de santé.
Recréer un fil vers soi.
Ce vide existentiel peut venir du fait qu’on ne sait plus ce qui nous fait du bien. On a oublié nos besoins profonds. On a intériorisé des attentes sociales, familiales ou professionnelles qui nous éloignent de notre essence. Il faut alors réapprendre à s’écouter, lentement, sans pression.
Il y a des micro-gestes qui, mis bout à bout, peuvent t’aider à te reconnecter à toi-même. Là encore, c’est un processus. Il faut accepter que le bonheur ne reviendra pas à 100 % dès demain. Mais un petit peu tous les jours, c’est déjà un début.
Notre programme Ecloria t’aide à remonter la pente. C’est une méthode qui propose un chemin différent. Pas de pression, pas de recette magique, mais une façon de reconnecter doucement avec toi-même. À travers des pratiques et des techniques intuitives, des ancrages sensoriels simples, on t’aide à réentendre ta propre voix.
🡪 Celle que tu as peut-être mis en sourdine depuis bien trop longtemps.
Tu peux également t’orienter vers des thérapies, seul ou en groupe. L’accompagnement peut être source de motivation et de régularité.
L’important est de ne pas rester bloqué dans le silence et le mal-être.
A voir dans cette présentation :
✔ Ce que nous cachent les géants des laboratoires pharmaceutiques
✔ Les 4 zones du cerveau responsables de la dépression
✔ Un traitement avant-gardiste pour en terminer avec la dépression
