L’alcool et la dépression sont deux ennemis tout aussi destructeurs l’un que l’autre. Lorsqu’ils cohabitent, cela peut non seulement chambouler la vie de la personne touchée mais aussi celle des personnes alentour. La dépression peut causer l’alcoolisme ou vice versa, d’où la nature complexe et sombre de ces problématiques de vie quand elles sont combinées. 

Si tu te retrouves à boire plus que de raison, ou si tu souffres de dépression tout en te réfugiant dans l’alcool, cet article peut te servir de première étape vers la guérison. Voici un guide pour comprendre comment l’alcoolisme et la dépression sont intimement liés, comment ils se nourrissent l’un de l’autre, et surtout, comment tu peux t’en sortir en 5 étapes clés. Lis-nous jusqu’à la fin. 

Malheureusement, cela arrive plus souvent qu’on ne le pense : les personnes souffrant de dépression se tournent vers l’alcool pour soulager leur douleur. Ainsi, une personne dépressive sur dix présente une dépendance à l’alcool. Pensant soulager sa peine et sa souffrance, elle recourt à l’alcool pour le plaisir fugace et temporaire qu’il offre. On prend alors quelques verres pour échapper à ses émotions douloureuses.

L’alcool est un psychotrope qui va ainsi agir sur le système nerveux central. Son effet tranquillisant et euphorisant peut dans certains cas réduire les émotions des personnes qui en consomment. L’effet étant de courte durée, la personne est rapidement tentée de poursuivre ou d’augmenter sa consommation pour prolonger les effets. S’en suit alors un phénomène d’accoutumance : il faut augmenter les doses pour trouver un plaisir identique.

Par ailleurs, à mesure que la dépression s’aggrave, la personne est susceptible de boire davantage, renforçant ainsi la dépendance à l’alcool et alimentant le cercle vicieux. Sur le long terme, cette relation entre alcool et dépression peut nécessiter une prise en charge médicale et psychologique en urgence. 

L’alcool va aggraver les symptômes de la dépression. Il possède des effets néfastes notamment en diminuant les fonctions cérébrales et en perturbant le fonctionnement de plusieurs neuromédiateurs essentiels. 

Alcool et dépression : le cercle vicieux qui brise des vies - aggrave la dépression

L’alcool vient perturber le fonctionnement du cerveau, réduisant la capacité à penser clairement et à faire face aux problèmes. Cette diminution des fonctions cérébrales aggrave les symptômes de la dépression. Les symptômes comme la fatigue, les difficultés de concentration, et la tristesse deviennent alors plus intenses. Sans parler de la dévalorisation personnelle et de la culpabilité liées à la consommation d’alcool et à l’effet gueule de bois.

L’alcool, la dépression, et la solitude sont intimement liés. La dépression entraîne bien souvent un retrait social, laissant la personne souffrante seule avec ses pensées sombres. L’alcool, bien qu’il semble être un compagnon réconfortant, ne fait qu’accentuer ce sentiment de solitude, de tristesse et d’isolement.

Elle renforce les idées noires : Être seul pendant de longues périodes peut faire surgir des pensées négatives et autodestructrices, alimentant encore plus la dépression.

On se met à consommer plus d’alcool : Sans soutien social, il est facile de tomber dans l’excès, utilisant l’alcool comme moyen d’échapper à la réalité.

Demander de l’aide est difficile : La solitude peut rendre plus difficile le fait de reconnaître avoir besoin d’aide. La personne souffrante est alors emprisonnée dans un cycle d’autodestruction.

L’alcool a un effet direct sur les symptômes de la dépression, et ce, de plusieurs manières.

L’alcool perturbe les cycles de sommeil, rendant le repos réparateur quasiment impossible. On le sait bien, un manque de sommeil ne fait qu’aggraver la fatigue et les difficultés de concentration, exacerbant ainsi la dépression. En plus de manquer de sommeil, l’alcool épuise le corps mais aussi l’esprit. Consommer de l’alcool régulièrement entraîne une fatigue constante, ce qui rend les tâches quotidiennes plus difficiles à gérer.

Il y a peu à peu une amplification des émotions négatives car bien que l’alcool puisse temporairement diminuer l’intensité des émotions, il les amplifie souvent une fois ses effets passés. Ce qui semblait être un soulagement à court terme se transforme rapidement en un problème à long terme.

Les effets néfastes de l’alcool ne s’arrêtent pas là. En tant que psychotrope, il agit comme dépresseur. Il affecte les neurotransmetteurs GABA qui ont notamment un effet inhibiteur. C’est pourquoi on se sent désinhibé sous l’effet de l’alcool.

Une consommation régulière et durable va également tuer les cellules cérébrales. On considère ainsi que les personnes addictent depuis 10 à 15 ans (consommation de 6 verres par jour minimum) ont perdu 10 à 15% du volume de leur cerveau.

Son action sur l’hippocampe va aussi entraîner des troubles de la mémoire. On a ainsi tous entendu parler des trous noirs liés à la consommation d’alcool. La perte de la mémoire immédiate fait que la personne ne se rappelle pas d’une soirée ou d’un moment donné.

L’anxiété est un autre problème qui peut être exacerbé par la consommation d’alcool chez les personnes souffrant de dépression. Le lien entre alcool, dépression et anxiété est complexe, chaque facteur alimentant l’autre de manière pernicieuse.

Bien que l’alcool puisse temporairement réduire les sentiments d’anxiété, il agit comme un dépresseur sur le système nerveux central, ce qui, à long terme, peut aggraver l’anxiété. Ces deux troubles sont souvent présents ensembles, et la consommation d’alcool peut intensifier les symptômes de chacun, rendant le traitement plus difficile encore.

Associer alcool et antidépresseurs est fortement déconseillé en raison du risque d’accroître les effets indésirables des médicaments : troubles du sommeil, troubles digestifs ou vertiges…

On note également une altération de l’efficacité des médicaments. L’alcool vient contrecarrer l’effet du traitement et rend plus difficile encore la guérison, sans compter ses effets dévastateur sur le foie.

  • Prends conscience de ton mal-être et demande de l’aide 

Reconnaître qu’il y a un problème est le premier pas vers la guérison, vers le mieux-être. Que tu sois toi-même dans cette situation ou que tu connaisses quelqu’un qui l’est, il est crucial de consulter un professionnel de santé. Un médecin peut t’aider à comprendre les implications de la consommation d’alcool sur la dépression et à établir un plan de traitement adapté et personnalisé. 

  • Arrête de boire de l’alcool 

Ce conseil peut sembler simpliste, pourtant, le rappeler est important. Pour ceux qui sont dépendants, arrêter l’alcool peut sembler impossible, mais c’est une étape cruciale pour sortir de la dépression. Il est souvent nécessaire de faire appel à des professionnels pour un sevrage en toute sécurité. Une hospitalisation de courte durée peut ainsi être envisagée.

  • Pense aux thérapies et traitements médicamenteux 

La thérapie cognitive et comportementale (TCC) est l’une des approches les plus efficaces pour traiter la dépression liée à l’alcoolisme. En parallèle, un traitement médicamenteux peut être nécessaire pour rééquilibrer les fonctions cérébrales et aider à réduire les symptômes dépressifs. En cas d’alcoolisme, les groupes de soutien comme les Alcooliques Anonymes sont d’une grande aide et se révèlent être efficaces pour sortir de la dépendance.

Il est opportun de discuter avec ton médecin du mal à traiter en premier, alcool ou dépression, en fonction de l’antériorité de chacun mais aussi de leur intensité. Ainsi, l’arrêt de l’alcool peut précéder un traitement médicamenteux ou au contraire se faire après la prescription d’anxiolytique.

  • Prends soin de toi 

En plus d’arrêter de consommer de l’alcool, il est essentiel d’adopter un mode de vie sain pour soutenir ta guérison. Cela inclut une alimentation équilibrée, de l’exercice régulier, et la pratique de techniques de relaxation pour gérer tes émotions. Notre programme surpuissant Ecloria saura te soutenir dans ta guérison (lien).

Les méthodes complémentaires ou alternatives sont trop souvent mises de côté. Pourtant ton mode de vie, tes pratiques quotidiennes, ton alimentation et ton activité physique vont impacter profondément ton psychisme et ton organisme. Tu te dois d’être acteur ou actrice de ta guérison en te prenant véritablement en main.

Rappelle-toi qu’il n’y a pas de solution miracle et que ton implication est indispensable à ta guérison. Les techniques corps / esprit comme Ecloria peuvent t’être d’une grande aide pour retrouver le sourire et une vie plus heureuse, sans alcool et sans le spectre de la dépression. Souvent, il ne suffit que de quelques minutes par jour pour faire la différence à long terme sur ton état d’esprit et ton bien être.

  • Renforce ton soutien social 

Tu auras besoin de toutes les personnes qui te sont chères autour de toi pour sortir de ton addiction et de ta dépression. Même si cela est tentant lorsque tout va mal : ne reste pas isolé, le chemin vers le bien-être est beaucoup plus facile lorsque tu es entouré de ta famille, de tes amis et autres personnes qui te soutiennent.

L’alcool et la dépression vont souvent de pair, formant un cercle vicieux qui peut paraître presque impossible à briser. Néanmoins, si tu prends conscience de la maladie maintenant, tu peux tout à fait te sortir de cette spirale destructrice.

Tu peux décider dès aujourd’hui de faire des choix différents, plus sains pour ta santé physique et mentale. Tu n’es pas seul, et des solutions existent pour te permettre de retrouver une vie équilibrée et épanouie.

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